Santé

Engourdissement et fourmillement : d’où viennent-ils ?

Picotements et engourdissements : quand faut-il s’en préoccuper ?

Rassurez-vous, dans la plupart des cas, ces sensations désagréables sont totalement inoffensives :

  • Rester trop longtemps dans la même position (comme un bras plié ou les jambes croisées) peut comprimer un nerf et créer cette impression de membre « endormi ».
  • Le fameux canal carpien, particulièrement fréquent chez les personnes utilisant intensément leurs mains (travail sur clavier, activités manuelles, soins aux enfants…), se manifeste souvent par des fourmillements nocturnes.
  • Un kyste ou une ancienne blessure mal cicatrisée peut parfois exercer une pression sur les terminaisons nerveuses, reproduisant ces symptômes.

La solution ? Bouger doucement le membre concerné ou simplement changer de position suffit généralement à faire disparaître ces sensations.

Quand ces symptômes doivent vous alerter

Si ces picotements deviennent récurrents ou persistent, mieux vaut consulter. Plusieurs causes possibles :

  • Un manque de vitamines (surtout B1, B6, B12 ou E) peut perturber le système nerveux.
  • Le diabète, avec ses possibles complications nerveuses (neuropathies).
  • Une mauvaise circulation sanguine qui réduit l’oxygénation des extrémités.
  • Certains dérèglements hormonaux, comme une thyroïde paresseuse.

Les causes moins fréquentes mais à connaître

Plus rarement, ces symptômes peuvent révéler des affections neurologiques spécifiques (pas de panique, c’est l’exception !) :

  • La sclérose en plaques peut provoquer des engourdissements persistants.
  • Un AVC débutant se signale parfois par une perte de sensibilité unilatérale.
  • Une compression médullaire (comme une hernie cervicale) peut affecter membres supérieurs ou inférieurs.
  • Certaines migraines particulières s’accompagnent parfois de sensations anormales.
  • Les crises d’angoisse, avec leur respiration accélérée, peuvent engourdir certaines zones.

Si ces symptômes s’aggravent ou s’accompagnent d’autres signes alarmants (difficultés d’élocution, faiblesse musculaire, vertiges…), consultez sans tarder.

Alors, quand vraiment s’inquiéter ?

Pas de psychose inutile ! La majorité de ces sensations sont passagères et sans gravité. Mais si elles se répètent, durent ou s’associent à d’autres troubles, une consultation s’impose. Parfois, un examen simple suffit à écarter tout risque.

Votre corps vous envoie des signaux… et ces petits picotements valent parfois la peine d’être écoutés.

source